Mise au point de Alassane DIA à propos d’un article diffamatoire de Jeune Afrique



Dans un article intitulé « Mauritanie : Vous avez dit esclavage ? », publié par Jeune Afrique et repris par Cridem, il m’est attribué des propos que je n’ai jamais tenus et qui sont aux antipodes de mes convictions et de mon militantisme.

En effet, l’auteur de l’article écrit avec beaucoup de désinvolture et d’irresponsabilité à propos de la lutte contre l’esclavage menée par IRA Mauritanie et son Président Biram Dah Abeid :

« Biram exagère, disent Samba Thiam, président des Forces progressistes du changement (FPC), les anciens séparatistes des Forces de libération africaines de Mauritanie (Flam), et Dia Alassane, président de Touche pas à ma nationalité. Ce n’est pas dans les proportions qu’il avance.
Mais, dans l’est du pays, les mentalités moyenâgeuses persistent, et des enfants sont dits “membres” d’une famille alors qu’ils ne vont pas à l’école et ne mangent pas à la table familiale. En ville, on trouve des sortes de boys à peine rémunérés. »

La première observation est cette contrevérité vient du fait que ces propos, mis entre guillemets, pour souligner leur caractère authentique, sont simultanément attribués au Président Samba Thiam et à moi-même, ce qui est naturellement impossible. Je mets au défi ce journaleux de produire les preuves de ce qu’il avance, un enregistrement ou un écrit.

La deuxième observation, c’est qu’on savait depuis longtemps, en particulier ici en Mauritanie, le caractère corrompu et partisan de Jeune Afrique et notamment de son Directeur de Publication François Soudan. Mais de là à ce que Jeune Afrique se mette au service des officines de renseignement du Système raciste et esclavagiste qui nous gouverne au point de vouloir semer la zizanie entre ceux qui sont engagés pour la déconstruction du système, il y a un pas que ce journaleux, sans doute grassement payé aux frais du contribuable, a allègrement franchi.

Il est clair à la lecture de cet article que l’objectif visé est double : d’une part redorer le blason du Président Mohamed Ould Abdel Aziz dont la diplomatie est aux abois face à l’excellent travail mené à l’étranger par IRA et son Président Biram Dah Abeid, créer la zizanie entre Haratines et Négro-africains pour combattre la jonction qui fait tant trembler le système, d’autre part. Toutes manœuvres vouées inéluctablement à l’échec.

Alassane DIA


Source : Alassane DIA

Jeudi 1 Décembre 2016
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