Ligne rouge : Et si on demandait à Deddew de prêcher ailleurs



Je n’irais pas jusqu’à lui demander de se taire parce que désormais je fais plus confiance aux politiques qu’aux hommes de Dieu, mais je me permettrai quand même de pleurer l’ingratitude de nos Alems qui n’ouvrent la bouche qu’au moment où leurs avis ne comptent plus. Nos oulémas politiques constituent désormais le mal grandissant de notre peuple et l’obstacle même de notre propre devenir.

Le grand Boudha ( ya rahmou allah) est mort et a emporté avec lui la chair rare qui fait d’un humain un homme de Dieu. Maintenant j’en ai la conviction.

Le cheikh Deddew ou de « Dow » qui signifie en poular l’homme d’en haut montre une face contextuelle de l’islam qui impose le silence jusqu’au jour où on autorise de parler.

Pourtant, Dieu nous enseigne de dire la vérité même si on doit mourir. Mais, il faut reconnaitre que le pouvoir, les honneurs, l’argent et la crainte de perdre une certaine notoriété obligent tout celui qui n’est pas Boudha ( ya rahmou allah) de fermer bouche et yeux jusqu’au bon matin.

Regrettable que Deddew n’affirme que maintenant que l’esclavage historiquement pratiqué en Mauritanie n’est pas l’asservissement légalisé par l’Islam et carton rouge pour ne l’avoir dit qu’après que le président Aziz siffle la fin de la récréation avec un arsenal juridique.

Cissé Housseynou Birama

L’avocat du peuple

Source : Cissé housseynou Birama

Jeudi 16 Avril 2015
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