Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies 'ONU) en Afrique de l'Ouest, Said Jinnit, vient en Mauritanie dans le cadre de la relance d’un dialogue entre pouvoir et opposition que le Président Mohamed Ould Abdel Aziz ne s’est jamais lassé de relancer. La preuve est qu’il a rencontré moult fois les principaux pôles de l’opposition et il vient de s’entretenir longuement avec Ahmed Ould Daddah, Messoud Ould Boullkheir et Boidel Ould Hoummeid.
La tache de l’envoyé spécial du SG de l’ONU en Afrique de l’ouest, dans la perspective d’enclencher ce dialogue qui n’en finit pas de démarrer avec les principaux pôles signataires du fameux accord cadre de Dakar, signé en juin 2009 entre les parties prenantes, n’est certes pas aisée, mais justement pourquoi ?
Dans ce contexte à la fois routinier et lassant, ou les protagonistes campent sur leur position, forts respectivement en cela l’un par la prééminence de la constitution et les autres par la poursuite du dialogue inclusif inscrit aux accords de Dakar.
Dans tout cela l’opinion populaire reste sur sa faim en information, ne comprenant pas réellement ce que veut l’opposition dans son ensemble. Dans la mesure ou le processus s’est bien déroulé et le scrutin adjugé par des résultats probants et de l’avis de la communauté mondiale et de bon nombre des partis de l’opposition elle-même.
Naturellement nous savons qu’en Afrique et dans les pays les moins avancés les processus électoraux sont assez problématiques. Problématique dans le sens ou les acteurs intervenants au niveau des élections n’acceptent pas facilement les résultats et ne laissent pas jouer convenablement les règles du jeu démocratique, bloquant pour des années le processus des mécanismes de la gouvernance et du développement, privilégiant les tensions politiques doublées de soubresauts sociaux et autres.
Dans ce contexte combien d’énergies et de ressources sont gaspillées au nom de la sécurité et de la stabilité ? La morale à en tirer est que depuis plus d’une année nous rodons autour de concepts abstraits insaisissables au lieu de nous unir autour d’idées concrètes et constructives et là tout est possible y compris la cohabitation dynamique qui augure l’alternance souhaitée.
Et vous le voyez bien que je serai très franc en avançant que par moment l’immense majorité croit à peine à la franchise de certaines franges de l’opposition. Voilà !clament ils, des gens qui veulent s’arracher le pouvoir au moment ou nous réclamons un meilleur entre et un cadre de vie décent des espaces culturel et sanitaire adéquats.. Au fond le peuple abhorre autant l’opportunisme de droite autant que celui de gauche, le pouvoir absolu ; autant que le dévoiement de l’opposition.
Alors nous pensons qu’il faut relancer un dialogue direct, sincère, positif et constructif ou l’intérêt général prime sur les particularismes et les luttes intestines pour des idéaux anti nationaux, égoïstes ou versatiles.
Le dialogue doit s’édifier autour des thématiques vitales qui donnent la primauté au développement durable, égalité social et surtout la libéralisation des énergies qui édifient c'est-à-dire des réponses réelles aux espoirs des populations abasourdies par des programmes pimpants, pour sortir ainsi des méandres de la politique politicienne ou les cadres et les politiciens excellent le plus quand ils veulent emprunter les chemins subtils et les rebus ou se perdent les honnêtes gens.
Pour le citoyen honnête le dialogue constructif, d’où qu’il vient suppose des interlocuteurs loyaux mus par l’intérêt de la nation et fondé sur des principes et des objectifs faisables et soumis à la logique imbue de notre culture et de nos valeurs. Les gens de chez nous disaient avant, aux temps ou nous étions nous-mêmes, qelimtou guiddou. Autrement on le croit sur parole et si l’on faisait comme ceci point besoin de Dakar ni de Freetown, ni de Libreville pour maîtriser notre destin qu’aucune institution et qu’aucun être ne peut, par procuration, prétendre parachever.
Boumouzouna
Source : Journal Chemsiyatt
La tache de l’envoyé spécial du SG de l’ONU en Afrique de l’ouest, dans la perspective d’enclencher ce dialogue qui n’en finit pas de démarrer avec les principaux pôles signataires du fameux accord cadre de Dakar, signé en juin 2009 entre les parties prenantes, n’est certes pas aisée, mais justement pourquoi ?
Dans ce contexte à la fois routinier et lassant, ou les protagonistes campent sur leur position, forts respectivement en cela l’un par la prééminence de la constitution et les autres par la poursuite du dialogue inclusif inscrit aux accords de Dakar.
Dans tout cela l’opinion populaire reste sur sa faim en information, ne comprenant pas réellement ce que veut l’opposition dans son ensemble. Dans la mesure ou le processus s’est bien déroulé et le scrutin adjugé par des résultats probants et de l’avis de la communauté mondiale et de bon nombre des partis de l’opposition elle-même.
Naturellement nous savons qu’en Afrique et dans les pays les moins avancés les processus électoraux sont assez problématiques. Problématique dans le sens ou les acteurs intervenants au niveau des élections n’acceptent pas facilement les résultats et ne laissent pas jouer convenablement les règles du jeu démocratique, bloquant pour des années le processus des mécanismes de la gouvernance et du développement, privilégiant les tensions politiques doublées de soubresauts sociaux et autres.
Dans ce contexte combien d’énergies et de ressources sont gaspillées au nom de la sécurité et de la stabilité ? La morale à en tirer est que depuis plus d’une année nous rodons autour de concepts abstraits insaisissables au lieu de nous unir autour d’idées concrètes et constructives et là tout est possible y compris la cohabitation dynamique qui augure l’alternance souhaitée.
Et vous le voyez bien que je serai très franc en avançant que par moment l’immense majorité croit à peine à la franchise de certaines franges de l’opposition. Voilà !clament ils, des gens qui veulent s’arracher le pouvoir au moment ou nous réclamons un meilleur entre et un cadre de vie décent des espaces culturel et sanitaire adéquats.. Au fond le peuple abhorre autant l’opportunisme de droite autant que celui de gauche, le pouvoir absolu ; autant que le dévoiement de l’opposition.
Alors nous pensons qu’il faut relancer un dialogue direct, sincère, positif et constructif ou l’intérêt général prime sur les particularismes et les luttes intestines pour des idéaux anti nationaux, égoïstes ou versatiles.
Le dialogue doit s’édifier autour des thématiques vitales qui donnent la primauté au développement durable, égalité social et surtout la libéralisation des énergies qui édifient c'est-à-dire des réponses réelles aux espoirs des populations abasourdies par des programmes pimpants, pour sortir ainsi des méandres de la politique politicienne ou les cadres et les politiciens excellent le plus quand ils veulent emprunter les chemins subtils et les rebus ou se perdent les honnêtes gens.
Pour le citoyen honnête le dialogue constructif, d’où qu’il vient suppose des interlocuteurs loyaux mus par l’intérêt de la nation et fondé sur des principes et des objectifs faisables et soumis à la logique imbue de notre culture et de nos valeurs. Les gens de chez nous disaient avant, aux temps ou nous étions nous-mêmes, qelimtou guiddou. Autrement on le croit sur parole et si l’on faisait comme ceci point besoin de Dakar ni de Freetown, ni de Libreville pour maîtriser notre destin qu’aucune institution et qu’aucun être ne peut, par procuration, prétendre parachever.
Boumouzouna
Source : Journal Chemsiyatt
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