Le calvaire des citoyens noirs de la Mauritanie dans leur droit le plus absolu



Il ne passe jamais un jour sans qu’un citoyen noir mauritanien ne soit confronté à des pénibles tracasseries pour l’obtention d’un service auquel pourtant il a droit. Les multiples cas d’injustice de la part des autorités mauritaniennes et des services administratifs se reproduisent presque incessamment à travers tout le pays.

Et ce depuis l’enclenchement de cet enrôlement exclusif en vue de moderniser et de sécuriser le système d’indication nationale et de l’administration, plusieurs citoyens noirs se sont vus refuser catégoriquement le droit de s’enrôler ou la possibilité de renouveler de leur passeports venus à échéance (les anciens passeports).

Ce sont des citoyens au même titre que Zeinab Mint ou Sid ’Ahmed qu’on s’opposa un niet systématique pour la simple raison étant noir. Ces pratiques racistes ont été viscéralement dénoncé par des milliers de mauritaniens en Mauritanie même et a l’étranger.

Mes associations et mouvements de contestations a moult reprises ont porté aux autorités administratives, a l’opinion nationale et internationale et aux associations des défenses de droits humains ces actes ignobles, criminels, anti citoyens posés à l’égard de la communauté noire de pays qui est en entrain de connaitre une déportation numérique

De Sélibabi en passant par Maghama, Toufounde. Civet, Tokomadji, Djeol, Kaedi, et j’en passe, des citoyens épris de droit le plus naturel et inaliénable a savoir la reconnaissance en tant que mauritanien, n’ ont pas hésité a crier leur ras le bol

Pour étayer l’injustice qui sévit encore dans ce pays, des cas frappants de refus de renouvellement de passeport pour des détails racistes et chauvins ont été racontes des citoyens meurtris par une attitude administrative très majoritairement beïdane qui veut vaille que vaille renier la citoyenneté de certains paisibles mauritaniens.

Ces cas sont avérés et je changera sciemment les noms pour protéger avantage des victimes. Une fille nommée Binta est étudiante depuis quelques années a l’étranger .Cette année, elle décide rentrer en Mauritanie dans l’unique but de revoir sa famille restée au pays et de pouvoir en conséquence renouveler son passeport expiré .

Étant enrôlée dans les conditions les plus transparentes , ayant soin de payer les taxes relatives au passeport , contre toute attente, on lui signifia qu’elle ne pourra pas avoir le nouveau passeport numérique

Fatoumata Diallo, vient de l’étranger ou elle vit depuis 7 ans pour passer des vacances avec sa famille A son arrivée à l’aéroport de Nouakchott, son passeport fut retiré car considéré comme caduque. Fatoumata devrait en réalité passer que 4 à 8 semaines en Mauritanie.

Après une semaine de séjour, elle entama les démarches pour dénicher le passeport numérique. Fatoumata étant enrôlée depuis 2012 avait la ferme certitude que l’obtention du nouveau passeport ne prendra point du temps. A sa grande surprise, en ayant soin de payer tous les frais afférent au passeport, on lui refusa le passeport prétextant que son empreinte digitale n’était pas bonne.

Malgré ses multiples démarches, Bineta Ba est toujours bloquée en Mauritanie. Binta Ba devrait passer des examens à l’université très prochainement. Elle continue de s’apitoyer sur son triste sort en attendant qu’elle soit rétablie dans son droit..

Quant à Fatoumata Diallo, le temps de son séjour est bien passé et aujourd’hui, elle est bloquée en Mauritanie .Elle va perdre non seulement son travail à l’étranger mais aussi elle est victime d’un refus du droit de citoyenneté sciemment orchestré par des chauvins qui sèment la zizanie, le désordre dans ce pays.

Ces deux de figures sont parmi des milliers de cas qui se passent en catimini ou les victimes réduites a une impuissance administrative ont tout bonnement abdiqué. Il appartient à alors l’ensemble des citoyens mauritaniens de toutes races confondues de dénoncer ces pratiques qui minent la cohésion sociale de ce pays et continuent de diviser ses fils.

A.A D Quiproquo
Source : quiproquo

Dimanche 20 Avril 2014
Boolumbal Boolumbal
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