Le processus d’adhésion de la Jeunesse au programme du Président de la République initié et conduit par Toutou Mint Cheikhany et qui vise à sceller une union politique entre le Président et la Jeunesse vient de connaître son paroxysme et son apogée avec la publication, le 28/4/2015 du décret portant création du Haut Conseil de la Jeunesse.
Ce décret est paru, malgré les tentatives piteuses du Gouvernement et de la Ministre de la Jeunesse et des Sports de torpiller la création du Haut Conseil, et le Président de la République a fini par se ressaisir et éviter de prendre le risque de mécontenter la Jeunesse, représentée par le mouvement "Nous sommes l’Espoir" de Toutou Mint Cheikhany.
Cette Jeunesse qui est pour une large part désorientée, menacée par l’extrémisme, et souvent pas à niveau, éprouve aujourd’hui le besoin urgent d’être prise en main par le biais de représentants crédibles, et non d’être l’otage et le faire-valoir d’une fumeuse et énième "stratégie nationale de la Jeunesse" aussi vide de contenu que coûteuse en moyens, futur impérissable chef d’œuvre de bureaucratie, rédigé par de vieux incompétents, et qui ont trouvé là le moyen de s’occuper du seul sujet qu’ils ne peuvent faire semblant de maîtriser : celui de la Jeunesse.
Au milieu de ce chaos qui se préparait pour la Jeunesse, le Président de la République a, par une heureuse décision, clarifié les choses : le Haut Conseil de la Jeunesse verra le jour, le Comité Interministériel promis pour enterrer le dossier est renvoyé, la Stratégie Nationale peut attendre, le Gouvernement et la Ministre de la Jeunesse et des Sports sont désavoués, il leur reste désormais une chose : éviter soigneusement de s’intéresser au dossier de la Jeunesse en Mauritanie, à défaut, l’un et l’autre devront en tirer les conséquences.
Mohamed O. Yeslem
Source : Mohamed O. Yeslem
Ce décret est paru, malgré les tentatives piteuses du Gouvernement et de la Ministre de la Jeunesse et des Sports de torpiller la création du Haut Conseil, et le Président de la République a fini par se ressaisir et éviter de prendre le risque de mécontenter la Jeunesse, représentée par le mouvement "Nous sommes l’Espoir" de Toutou Mint Cheikhany.
Cette Jeunesse qui est pour une large part désorientée, menacée par l’extrémisme, et souvent pas à niveau, éprouve aujourd’hui le besoin urgent d’être prise en main par le biais de représentants crédibles, et non d’être l’otage et le faire-valoir d’une fumeuse et énième "stratégie nationale de la Jeunesse" aussi vide de contenu que coûteuse en moyens, futur impérissable chef d’œuvre de bureaucratie, rédigé par de vieux incompétents, et qui ont trouvé là le moyen de s’occuper du seul sujet qu’ils ne peuvent faire semblant de maîtriser : celui de la Jeunesse.
Au milieu de ce chaos qui se préparait pour la Jeunesse, le Président de la République a, par une heureuse décision, clarifié les choses : le Haut Conseil de la Jeunesse verra le jour, le Comité Interministériel promis pour enterrer le dossier est renvoyé, la Stratégie Nationale peut attendre, le Gouvernement et la Ministre de la Jeunesse et des Sports sont désavoués, il leur reste désormais une chose : éviter soigneusement de s’intéresser au dossier de la Jeunesse en Mauritanie, à défaut, l’un et l’autre devront en tirer les conséquences.
Mohamed O. Yeslem
Source : Mohamed O. Yeslem
Actualités
