L’Alliance populaire progressiste (APP) dont vous êtes le secrétaire général a appelé au dialogue, soumis une feuille de route aux différents acteurs de la scène politique, mais à l’arrivée elle a été excluede discussions en cours qui visent à trouver un terrain favorable à un dialogue entre pouvoir et opposition. Quelles en sont les raisons à votre avis ?
Ladji Traoré (LT) : De toutes façons nous déplorons le fait que l’opposition mauritanienne n’arrive pas à discuter et à s’entendre sur le minimum ; sur les procédures et sur les questions de fond au sein du dialogue et en plus il y a des gens (ceux du FNDU) qui veulent -en tant qu’opposition qui n’a pas participé au dialogue de 2011 - se considérer comme les véritables «dialoguistes» de cette année (l’an 2015) alors que nous depuis 2011 - bien qu’on ait participé au dialogue - on a toujours demandé un dialogue inclusif et très tôt nous avons dénoncé les résultats des élections. On a dit qu’on ne participe pas à l’organisation de l’opposition démocratique parce qu’en réalité elle ne représente rien ;elle n’est pas impliquée ; elle n’est organisée. Donc contrairement à ce que prétendent les gens (ceux du FNDU), nous n’avons pas avalé tout. Bon Maintenant aujourd’hui ils (les partis du FNDU) croient que l’opposition est sectaire, pensent que ce sont eux l’opposition radicale, véritable et croient que l’opposition qui a déjà fait le dialogue est une opposition qui n’est pas engagée, c’est ça le fond du problème, et ils pensent qu’ils doivent d’abord engager le dialogue avec le pouvoir sur la base de leurs préalables et ensuite seulement associer APP ; associer la Convention pour l’Unité et l’Alternance Démocratique (CUPAD) ; associer Wiam associer SAWAB. Qu’est-ce que ce que cette opposition? Au nom de quoi des organisations de la société civile ; des personnalités indépendantes et certains partis politiques qui ne représentent rien du tout disent que nous nous participerons au dialogue quand eux auraient arrêté une feuille de route avec le gouvernement?
Mauriweb : Que comptez-vous entreprendre pour être associés aux discussions en cours dont la finalité est de trouver un terrain favorable à un dialogue entre pouvoir et opposition ?
LT :Pour ce qui est de ce que nous comptons entreprendre je vous renvoie à une déclaration qui sera publiée demain (5 mai 2015), parce que les présidents de la CUPAD vont se réunir aujourd’hui (4 mai 2015) pour arrêter une déclaration dont je ne peux pas vous révéler le contenu d’ores et déjà. Mais nous, nous continuons de dire que ce que dans ce pays que la crise est plus grave que jamais dans tous les domaines ; il y a une crise sociale ; il y a une crise économique ; il y a aussi une crise de la démocratie et au fond il y a absence de la démocratie tout simplement. Nous disons que le régime est en train de vouloir mener les gens en bateau. Nous - pour une prise de position radicale et définitive - nous attendons la conférence de presse du président prévue au mardi 5 mai pour voir ce qu’il veut réellement de ce dialogue-là, parce qu’on a compris que sa tournée à l’intérieur du pays est une précampagne. Il veut réviser la constitution pour pouvoir se représenter à une troisième élection présidentielle. C’est ça que nous refusons définitivement. La constitution prévoit qu’un président ne peut pas faire plus de deux mandats, nous pensons qu’il n’est pas question pour quelque raison que ce soit qu’il se présente à une future élection présidentielle.
Mauriweb: APP avait soulevé la question de la suppression de la disposition constitutionnelle relative à la limitation d’âge des candidats à la présidentielle. Ne sentez-vous que vous avez une part de responsabilité au fait que Mohamed Ould Abdel Aziz cherche éventuellement à réviser la Constitution de sorte qu’il puisse se présenter à une future présidentielle ?
LT : Qu’est-ce-que la limitation d’âge à avoir avec le nombre de mandats ? Je pose la question. Nous nous avons dit et nous ne sommes pas unanimes là-dessus que la limitation d’âge en vérité c’est une proposition et que pour nous ce n’est pas une chose non discutable, c’est chose discutable. Mais nous pensons que la limitation d’âge n’a rien à voir avec le nombre de mandats. Nous ne voulons pas que quand on touche à une partie de la constitution qu’Aziz va en profiter pour essayer de réviser la Constitution de la Mauritanie afin de se briguer un troisième mandat présidentiel par anticipation. Ça nous le refusons catégoriquement et nous sommes complices de rien du tout. Nous demandons pour cela le respect des dispositions de la Constitution qui ne prévoit en Mauritanie comme beaucoup des pays démocratiques que deux mandats présidentiels. Agir contre la disposition relative à la limitation des mandats présidentiels entraine de graves crises à l’image ce qui se passe au Burundi tout comme ce qui se profile à l’horizon à la République démocratique du Congo.
Mauriweb :L’Alliance populaire progressiste est l’un des rares partis de l’opposition qui n’a pas appelé ses militants à participer à la marche organisée le 29 avril par le Manifeste des H’ratines ; quelles en sont les raisons ?
LT : Je ne vous comprends pas. Nous en tant que parti nous n’avons pas demandé à appeler à participer à la marche des H’ratines. Mais laissez-moi vous dire que les militants d’APP qui ont marché étaient plus nombreux que ceux de n’importe quel autre parti qui a participé à la mobilisation du Manifeste des H’ratines qui est une marche des droits de l’homme ; une marche des H’ratines. Nous sommes très attachés à la question des droits de l’homme c’est la raison pour laquelle nous - (cadres et militants qui se sont retrouvés à APP autour de Messaoud OuldBoulkheir) quitté l’UFD.
Source: http://mauriweb.info
Ladji Traoré (LT) : De toutes façons nous déplorons le fait que l’opposition mauritanienne n’arrive pas à discuter et à s’entendre sur le minimum ; sur les procédures et sur les questions de fond au sein du dialogue et en plus il y a des gens (ceux du FNDU) qui veulent -en tant qu’opposition qui n’a pas participé au dialogue de 2011 - se considérer comme les véritables «dialoguistes» de cette année (l’an 2015) alors que nous depuis 2011 - bien qu’on ait participé au dialogue - on a toujours demandé un dialogue inclusif et très tôt nous avons dénoncé les résultats des élections. On a dit qu’on ne participe pas à l’organisation de l’opposition démocratique parce qu’en réalité elle ne représente rien ;elle n’est pas impliquée ; elle n’est organisée. Donc contrairement à ce que prétendent les gens (ceux du FNDU), nous n’avons pas avalé tout. Bon Maintenant aujourd’hui ils (les partis du FNDU) croient que l’opposition est sectaire, pensent que ce sont eux l’opposition radicale, véritable et croient que l’opposition qui a déjà fait le dialogue est une opposition qui n’est pas engagée, c’est ça le fond du problème, et ils pensent qu’ils doivent d’abord engager le dialogue avec le pouvoir sur la base de leurs préalables et ensuite seulement associer APP ; associer la Convention pour l’Unité et l’Alternance Démocratique (CUPAD) ; associer Wiam associer SAWAB. Qu’est-ce que ce que cette opposition? Au nom de quoi des organisations de la société civile ; des personnalités indépendantes et certains partis politiques qui ne représentent rien du tout disent que nous nous participerons au dialogue quand eux auraient arrêté une feuille de route avec le gouvernement?
Mauriweb : Que comptez-vous entreprendre pour être associés aux discussions en cours dont la finalité est de trouver un terrain favorable à un dialogue entre pouvoir et opposition ?
LT :Pour ce qui est de ce que nous comptons entreprendre je vous renvoie à une déclaration qui sera publiée demain (5 mai 2015), parce que les présidents de la CUPAD vont se réunir aujourd’hui (4 mai 2015) pour arrêter une déclaration dont je ne peux pas vous révéler le contenu d’ores et déjà. Mais nous, nous continuons de dire que ce que dans ce pays que la crise est plus grave que jamais dans tous les domaines ; il y a une crise sociale ; il y a une crise économique ; il y a aussi une crise de la démocratie et au fond il y a absence de la démocratie tout simplement. Nous disons que le régime est en train de vouloir mener les gens en bateau. Nous - pour une prise de position radicale et définitive - nous attendons la conférence de presse du président prévue au mardi 5 mai pour voir ce qu’il veut réellement de ce dialogue-là, parce qu’on a compris que sa tournée à l’intérieur du pays est une précampagne. Il veut réviser la constitution pour pouvoir se représenter à une troisième élection présidentielle. C’est ça que nous refusons définitivement. La constitution prévoit qu’un président ne peut pas faire plus de deux mandats, nous pensons qu’il n’est pas question pour quelque raison que ce soit qu’il se présente à une future élection présidentielle.
Mauriweb: APP avait soulevé la question de la suppression de la disposition constitutionnelle relative à la limitation d’âge des candidats à la présidentielle. Ne sentez-vous que vous avez une part de responsabilité au fait que Mohamed Ould Abdel Aziz cherche éventuellement à réviser la Constitution de sorte qu’il puisse se présenter à une future présidentielle ?
LT : Qu’est-ce-que la limitation d’âge à avoir avec le nombre de mandats ? Je pose la question. Nous nous avons dit et nous ne sommes pas unanimes là-dessus que la limitation d’âge en vérité c’est une proposition et que pour nous ce n’est pas une chose non discutable, c’est chose discutable. Mais nous pensons que la limitation d’âge n’a rien à voir avec le nombre de mandats. Nous ne voulons pas que quand on touche à une partie de la constitution qu’Aziz va en profiter pour essayer de réviser la Constitution de la Mauritanie afin de se briguer un troisième mandat présidentiel par anticipation. Ça nous le refusons catégoriquement et nous sommes complices de rien du tout. Nous demandons pour cela le respect des dispositions de la Constitution qui ne prévoit en Mauritanie comme beaucoup des pays démocratiques que deux mandats présidentiels. Agir contre la disposition relative à la limitation des mandats présidentiels entraine de graves crises à l’image ce qui se passe au Burundi tout comme ce qui se profile à l’horizon à la République démocratique du Congo.
Mauriweb :L’Alliance populaire progressiste est l’un des rares partis de l’opposition qui n’a pas appelé ses militants à participer à la marche organisée le 29 avril par le Manifeste des H’ratines ; quelles en sont les raisons ?
LT : Je ne vous comprends pas. Nous en tant que parti nous n’avons pas demandé à appeler à participer à la marche des H’ratines. Mais laissez-moi vous dire que les militants d’APP qui ont marché étaient plus nombreux que ceux de n’importe quel autre parti qui a participé à la mobilisation du Manifeste des H’ratines qui est une marche des droits de l’homme ; une marche des H’ratines. Nous sommes très attachés à la question des droits de l’homme c’est la raison pour laquelle nous - (cadres et militants qui se sont retrouvés à APP autour de Messaoud OuldBoulkheir) quitté l’UFD.
Source: http://mauriweb.info
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