A l’écrivain Tene Youssouf GUEYE (1928-1988), aux victimes de ces sombres heures de la dictature militaire en Mauritanie, aux camarades étudiants militants des FLAM.“Oh, so many peoples live
Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies, donnez-moi la parole, je veux parler de la Mauritanie du haut de votre Tribune …
Je veux dire ce qui suit :
« Excellences Mesdames Messieurs les Chefs d’Etats de la Planète, je viens de Jreda, j’étais à Oualata, je suis passé par Inal*…dans les camps de la mort, c’était à l’instant où le simoun, le vent du désert s’était levé sur la Mauritanie.
Mais oui, c’est ce vent du désert, permettant aux assassins qui composent la junte militaire d’ensevelir leurs victimes sous le sable des dunes…
Oui, ce vent du désert charriant la poussière de couleur ocre, c’est à dire kaki, couleur de l’uniforme des assassins.
Oui, ce vent du désert charriant poussière de couleur ocre, couleur du rideau ocre, voile de la mort, dont l’opacité permet à des soudards surgis de nulle part de tuer.
Je viens de Jreda, j’étais à Oualata, je suis passé par Inal…dans les camps de la mort…
Mais laissez-moi poursuivre…s’il vous plait…
« Excellences Mesdames Messieurs les Chefs d’Etats de la Planète, depuis 1978 la Mauritanie est sous l’emprise des satrapes, qui assassinent et aujourd’hui procèdent à une purification ethnique à tour de bras, les statistiques raciales ne sont plus publiées ».
Le jeune instituteur Ngaide est mort sous mes yeux, ils ont tué le Capitaine BA Mamoudou Abdoul ….Diagana Diaguily et tant d’autres…
Mais la flamme de la résistance ne s’éteindra jamais.
Dakar, 1993
MOUSSA N´DIAYE
Source: http://www.foexgood.com
Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies, donnez-moi la parole, je veux parler de la Mauritanie du haut de votre Tribune …
Je veux dire ce qui suit :
« Excellences Mesdames Messieurs les Chefs d’Etats de la Planète, je viens de Jreda, j’étais à Oualata, je suis passé par Inal*…dans les camps de la mort, c’était à l’instant où le simoun, le vent du désert s’était levé sur la Mauritanie.
Mais oui, c’est ce vent du désert, permettant aux assassins qui composent la junte militaire d’ensevelir leurs victimes sous le sable des dunes…
Oui, ce vent du désert charriant la poussière de couleur ocre, c’est à dire kaki, couleur de l’uniforme des assassins.
Oui, ce vent du désert charriant poussière de couleur ocre, couleur du rideau ocre, voile de la mort, dont l’opacité permet à des soudards surgis de nulle part de tuer.
Je viens de Jreda, j’étais à Oualata, je suis passé par Inal…dans les camps de la mort…
Mais laissez-moi poursuivre…s’il vous plait…
« Excellences Mesdames Messieurs les Chefs d’Etats de la Planète, depuis 1978 la Mauritanie est sous l’emprise des satrapes, qui assassinent et aujourd’hui procèdent à une purification ethnique à tour de bras, les statistiques raciales ne sont plus publiées ».
Le jeune instituteur Ngaide est mort sous mes yeux, ils ont tué le Capitaine BA Mamoudou Abdoul ….Diagana Diaguily et tant d’autres…
Mais la flamme de la résistance ne s’éteindra jamais.
Dakar, 1993
MOUSSA N´DIAYE
Source: http://www.foexgood.com
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