Moktar Fall se dit militant des droits de l’homme. Il est même porte-parole de l’Organisation Contre les Violations des Droits Humains en Mauritanie (enfin une des tendances). Dans une sortie où l’incohérence et la haine le disputent à la violence Moktar Fall s’en est pris tour à tour « aux maures », aux « halpoularen » et aux « soninke ». Selon Moktar Fall, qui se dit défenseur des droits de l’homme, porte-parole de l’une des tendances de l’OCVIDH, son texte est une opinion exprimée par un homme libre.
Moktar Fall qui confond donc liberté d’expression et délires ethno-racistes nous invite à considérer que « LE » maure est la source de tous nos maux et la seule lutte qui vaille c’est celle qui va mettre fin à « l’esclavage et à l’apartheid » ainsi qu’à « la domination du maure sur le noir ». Quant au halpularen, ils appartiendraient à une franc-maçonnerie peuhle habilement sous-tendue par le titre de son papier. Il y aurait donc un complot peuhle qui prendrait les contours d’une connivence entre AHME (Association haratine) et FLAM. Les FLAM seraient sur le point de trahir (la hantise de Moktar Fall) on ne sait quelle cause et Fall Moktar ordonne à leur porte-parole et à leurs dirigeants de se prononcer sur les questions que LUI, Fall Moktar décrète seules valables. On tremble à l’idée de savoir à quoi s’exposent les responsables des FLAMs s’ils refusent de déférer à la convocation de Fall Moktar maître du monde (F3M) et se s’exécuter sans délais. A ce stade du texte de Fall Moktar, le lecteur, bien installé dans le siège de l’inconfort et de la puanteur plonge carrément dans le dégoût, la nausée et l’envie de révolte en lisant la violente charge et les propos méprisants et nauséabonds que le « militant des droits de l’homme » assène contre les soninke. Ce résumé du Code noir que ni Hitler ni Le Pen ne renieraient vaut le détour. Je m’excuse de vous en redonner lecture : « Nous savons que les derniers adhérents des FLAM qui sont dernièrement allés négocier avec le pouvoir maure sont des soninkés[en réalité sur le groupe qui a fondé Flam-rénovation et conduit par Ba Mamadou Bocar il y avait trois de ceux que Fall Moktar s’échine a appeler soninke] pour la plupart, ils ont le profil de l’immigré type, ils sont en Europe pour leur suffisance alimentaire et leur maison à construire en Mauritanie, pas plus si les maures leur donnent la bénédiction de vivre paisiblement et !de ne pas se mêler de leur asservissement du Noir. Ils s’accordent parfaitement avec ce principe, sachant qu’ils n’ont ni le l’intellect ni la psychologie qui va au-delà d’une vie pleine d’eau et de pain, un peu de beure et de pinard. Basta! Pourquoi se mêlent-ils politique sans rester dans la posture de l’immigré ? Pour rien puisqu’ils n’en savent pas plus que leur Kaédi et leur Gorgol, je veux dire leurs coopératives villageoises ? Cela explique leurs dernières sorties en masse en faveur d’un « plaidoyer pour Kaédi » sans portée nationale de la servitude du Noir en Mauritanie ! Aucune portée nationale.
Je suis étonné quand je dis à l’un d’entre eux que nous posons cette question de l’asservissement du Noir, qui me répond : et mon Gorgol alors, Et mon Kaédi alors ? Ils sont étroits d’esprit et formés à l’école de l’asservissement par le maure et n’en sortiront jamais. » Pour l’histoire, il serait intéressant que Moktar Fall nous confirme qu’il a bien rencontré tous les soninkés et que ces derniers sont tous « des traîtres », « immigrés ne pensant qu’à leur construction de leur maison en attendant la bénédiction du maure » et surtout « n’ayant ni l’intellect ni la psychologie qui va au-delà d’une vie pleine d’eau et de pain » et enfin « étroits d’esprit et formés à l’école de l’asservissement ». Là vraiment la nausée assomme le lecteur et la révolte gronde. C’est tout simplement inconcevable et inadmissible de la part d’un citoyen du monde a fortiori, « militant » des droits de l’homme et porte-parole d’une Organisation qui prétend lutter contre l’injustice et les violations des droits humains. Pendant que l’OCVIDH traque Ould Taya et Ely Ould Dah (des soninkés sans doute) son porte-parole Moktar Fall nous donne la recette pour identifier, juger et catégoriser « le maure » (esclavagiste, dominateur, raciste), « le peuhl » (franc-maçon, comploteur) et « le soninke » (traître, étroit d’esprit, intellectuellement et psychologique taré et déficient).
Nous savons désormais qu’en rencontrant une personne, il nous suffira de le lui demander ce qu’elle est. Si elle vous dit qu’elle est « maure », nous conclurons : ah c’est un esclavagiste, un raciste, un mal(e) dominant. Si elle est peuhle nous dirons : ah, c’est un franc-maçon, il est sûrement entrain d’aller rejoindre d’autre peuhls pour comploter encore ! Si elle est soninké, inutile de chercher loin : elle est forcément traître, taré, immigré sans intelligence, sans capacités intellectuelles ni psychologiques, un être inférieur en somme qui se suffit d’eau et de pinard. Dans un pays qui a connu des événements douloureux et atroces, c’est ainsi que « pense » un « militant des droits l’homme ». Pour aider au triomphe de la justice et de faciliter la réconciliation nationale, Fall Moktar trempe sa plume dans je ne sais quel liquide, quelle encre, pour nous proposer un manuel du parfait défenseur du droit et de la justice. Avec cet hymne à la haine, Moktar Fall qui sait de quoi il parle (lui qui a débarqué en France quand Ould Taya envoyait des espions en France, en Belgique et aux USA pour traquer les opposants et saper leur lutte) est entrain de théoriser la haine raciale comme d’autres intellectuels avaient théorisé le nazisme et l’ivoirité. Les propos incendiaires, démagogiques, provocateurs et faussement radicaux ne doivent pas nous induire en erreur pas plus que le zèle de personnages suspects ne doit endormir notre vigilance. En Mauritanie aussi, avant les événements de 1989, les esprits avaient été doucement préparés (arrestations, discours violents et nationalistes, manipulation du manifeste du negroafricain opprimé…). Les mauritaniens qui se souviennent de ces périodes sombres de notre histoire et tous les humanistes qui vomissent quand ils entendent des discours de la haine se sentiront mal à l’aise à la lecture de ce traité de la haine raciale. Il y en a qui ne reculent devant rien et que n’étouffent ni la peur du ridicule et de l’incohérence ni la honte de se nourrir de leur propre vomissure. Militant des droits de l’homme, porte parole d’une organisation de défense des droits humains et auteur d’un vade-mecum du parfait raciste c’est bien compatible. Si on en doutait Moktar Fall nous l’a prouvé.
Abdoulaye Yero Dia
Moktar Fall qui confond donc liberté d’expression et délires ethno-racistes nous invite à considérer que « LE » maure est la source de tous nos maux et la seule lutte qui vaille c’est celle qui va mettre fin à « l’esclavage et à l’apartheid » ainsi qu’à « la domination du maure sur le noir ». Quant au halpularen, ils appartiendraient à une franc-maçonnerie peuhle habilement sous-tendue par le titre de son papier. Il y aurait donc un complot peuhle qui prendrait les contours d’une connivence entre AHME (Association haratine) et FLAM. Les FLAM seraient sur le point de trahir (la hantise de Moktar Fall) on ne sait quelle cause et Fall Moktar ordonne à leur porte-parole et à leurs dirigeants de se prononcer sur les questions que LUI, Fall Moktar décrète seules valables. On tremble à l’idée de savoir à quoi s’exposent les responsables des FLAMs s’ils refusent de déférer à la convocation de Fall Moktar maître du monde (F3M) et se s’exécuter sans délais. A ce stade du texte de Fall Moktar, le lecteur, bien installé dans le siège de l’inconfort et de la puanteur plonge carrément dans le dégoût, la nausée et l’envie de révolte en lisant la violente charge et les propos méprisants et nauséabonds que le « militant des droits de l’homme » assène contre les soninke. Ce résumé du Code noir que ni Hitler ni Le Pen ne renieraient vaut le détour. Je m’excuse de vous en redonner lecture : « Nous savons que les derniers adhérents des FLAM qui sont dernièrement allés négocier avec le pouvoir maure sont des soninkés[en réalité sur le groupe qui a fondé Flam-rénovation et conduit par Ba Mamadou Bocar il y avait trois de ceux que Fall Moktar s’échine a appeler soninke] pour la plupart, ils ont le profil de l’immigré type, ils sont en Europe pour leur suffisance alimentaire et leur maison à construire en Mauritanie, pas plus si les maures leur donnent la bénédiction de vivre paisiblement et !de ne pas se mêler de leur asservissement du Noir. Ils s’accordent parfaitement avec ce principe, sachant qu’ils n’ont ni le l’intellect ni la psychologie qui va au-delà d’une vie pleine d’eau et de pain, un peu de beure et de pinard. Basta! Pourquoi se mêlent-ils politique sans rester dans la posture de l’immigré ? Pour rien puisqu’ils n’en savent pas plus que leur Kaédi et leur Gorgol, je veux dire leurs coopératives villageoises ? Cela explique leurs dernières sorties en masse en faveur d’un « plaidoyer pour Kaédi » sans portée nationale de la servitude du Noir en Mauritanie ! Aucune portée nationale.
Je suis étonné quand je dis à l’un d’entre eux que nous posons cette question de l’asservissement du Noir, qui me répond : et mon Gorgol alors, Et mon Kaédi alors ? Ils sont étroits d’esprit et formés à l’école de l’asservissement par le maure et n’en sortiront jamais. » Pour l’histoire, il serait intéressant que Moktar Fall nous confirme qu’il a bien rencontré tous les soninkés et que ces derniers sont tous « des traîtres », « immigrés ne pensant qu’à leur construction de leur maison en attendant la bénédiction du maure » et surtout « n’ayant ni l’intellect ni la psychologie qui va au-delà d’une vie pleine d’eau et de pain » et enfin « étroits d’esprit et formés à l’école de l’asservissement ». Là vraiment la nausée assomme le lecteur et la révolte gronde. C’est tout simplement inconcevable et inadmissible de la part d’un citoyen du monde a fortiori, « militant » des droits de l’homme et porte-parole d’une Organisation qui prétend lutter contre l’injustice et les violations des droits humains. Pendant que l’OCVIDH traque Ould Taya et Ely Ould Dah (des soninkés sans doute) son porte-parole Moktar Fall nous donne la recette pour identifier, juger et catégoriser « le maure » (esclavagiste, dominateur, raciste), « le peuhl » (franc-maçon, comploteur) et « le soninke » (traître, étroit d’esprit, intellectuellement et psychologique taré et déficient).
Nous savons désormais qu’en rencontrant une personne, il nous suffira de le lui demander ce qu’elle est. Si elle vous dit qu’elle est « maure », nous conclurons : ah c’est un esclavagiste, un raciste, un mal(e) dominant. Si elle est peuhle nous dirons : ah, c’est un franc-maçon, il est sûrement entrain d’aller rejoindre d’autre peuhls pour comploter encore ! Si elle est soninké, inutile de chercher loin : elle est forcément traître, taré, immigré sans intelligence, sans capacités intellectuelles ni psychologiques, un être inférieur en somme qui se suffit d’eau et de pinard. Dans un pays qui a connu des événements douloureux et atroces, c’est ainsi que « pense » un « militant des droits l’homme ». Pour aider au triomphe de la justice et de faciliter la réconciliation nationale, Fall Moktar trempe sa plume dans je ne sais quel liquide, quelle encre, pour nous proposer un manuel du parfait défenseur du droit et de la justice. Avec cet hymne à la haine, Moktar Fall qui sait de quoi il parle (lui qui a débarqué en France quand Ould Taya envoyait des espions en France, en Belgique et aux USA pour traquer les opposants et saper leur lutte) est entrain de théoriser la haine raciale comme d’autres intellectuels avaient théorisé le nazisme et l’ivoirité. Les propos incendiaires, démagogiques, provocateurs et faussement radicaux ne doivent pas nous induire en erreur pas plus que le zèle de personnages suspects ne doit endormir notre vigilance. En Mauritanie aussi, avant les événements de 1989, les esprits avaient été doucement préparés (arrestations, discours violents et nationalistes, manipulation du manifeste du negroafricain opprimé…). Les mauritaniens qui se souviennent de ces périodes sombres de notre histoire et tous les humanistes qui vomissent quand ils entendent des discours de la haine se sentiront mal à l’aise à la lecture de ce traité de la haine raciale. Il y en a qui ne reculent devant rien et que n’étouffent ni la peur du ridicule et de l’incohérence ni la honte de se nourrir de leur propre vomissure. Militant des droits de l’homme, porte parole d’une organisation de défense des droits humains et auteur d’un vade-mecum du parfait raciste c’est bien compatible. Si on en doutait Moktar Fall nous l’a prouvé.
Abdoulaye Yero Dia
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