Dans la vie du vieux Adama Traoré de Hamdallaye. La lucarne de Dieu



Dans la vie du vieux Adama Traoré de Hamdallaye. La lucarne de Dieu
106 perches, ancien porteur d’uniforme, ancien simple muezzin, modeste dans sa vie et dans son âme, non voyant, ne roulant ni en V8 encore moins vivant dans une luxueuse demeure, chef de rien si ce n’est sa famille, le vieux Adama Traoré de Hamdallaye fait aujourd’hui, la Une de tous les médias d’Afrique, de toutes les causeries et commentaires des grins, bureaux et familles.

Hamdallaye: L’ « ombre » d’un homme projeté sur son mur suscite la curiositéUne lucarne que Dieu, le miséricordieux et le tout miséricordieux, dans son infinie bonté, pendant que nous nous interrogeons sur le sort de notre pays, a tendu sa divine main, avec un seul message, comme quoi, tout est possible et à chaque instant de la vie. Il n’a pas opéré ce miracle dans la cour ou le salon feutré de nos dignitaires ou autres grands érudits, mais dans la modeste demeure d’un musulman que personne, jusqu’à cette nuit- là, n’osait classer dans le Guinness des supposés grands hommes de dieu ici bas, dans notre Mali. Plutôt dans la modeste demeure d’un simple croyant centenaire attendant, non pas un miracle économique venant de son dieu, mais de son heure, l’heure de rejoindre la terre, celle qui l’a vu naître voilà 106 ans.
L’annonce de la nouvelle de la projection d’un miracle, une lumière divine s’illustrant par sa position à lui, sur la peau de prière, n’a pas encore arrêté de faire courrir. Des centaines et des centaines de personnes, curieux, venant des communes du District, des villes de l’intérieur, des curieux mais aussi, de pieux musulmans, accourent de partout. Depuis cette céleste soirée de samedi dernier, la foi a semblé rebondir dans le cœur des maliens. Prophète, homme de dieu ; les superlatifs abondent, inutile désormais de revenir sur ce qui s’est passé cette nuit là, pendant qu’il priait son ‘’Safo’’. Tout a été dit là-dessus. Sa vieille demeure devenue un sanctuaire du repentir, de la quête du ‘’Douawou’, la rue attenante à sa demeure, un marché où tout se vend. Téléphone portable, puce, crédit, coran et
chapelet. Quoi d’autres ?
C’est Dieu qui est fort, vraiment très fort.
L’élévation de cet humble sujet de la foi à la désormais dignité d’un saint, parmi de simples mortels que nous et nos imams et autres Cheick auto- proclamés, vient en son heure dans un pays en proie au désespoir, à la méchanceté, à l’égoïsme, à tous les vices humainement possibles. La grâce divine dans la vie du vieux Adama Traoré, n’est point troublante, juste un signe d’espoir, une divine lucarne, celle
de l’espérance, comme quoi, tout et absolument tout, est possible à chaque instant de la vie. Aujourd’hui, l’enseignement à tirer est connu et sa pratique des plus simples. Croire à la vie, à l’amour du prochain. Dire que cette divine révélation est tombée une semaine, jour pour jour, après l’annonce d’une autre mais funeste à tous égards. Dieu est miséricorde. Nous gardons notre président et un saint
nous est venu du ciel. Avec IBK, tout est vraiment possible, si nous arrêtons de nous mépriser les uns et les autres, nous arrêtons d’attiser le feu de la haine. Est-ce trop dire, ou trop demander ?

Sory de Motti

Source: http://www.maliweb.net

Jeudi 30 Juillet 2015
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