COVIRE, MPR, PLEJ…appellent à un règlement définitif du passif humanitaire



u cours d’un meeting organisé ce 28 novembre, à Sebkha, pour commémorer la mémoire des militaires tués par pendaison à Inal, le Collectif des victimes de la répression allant de 89 à 91 (COVIRE) ; le Collectif des orphelins des victimes civiles et militaires (COVICIM) ;

les Forces progressistes du changement (FPC) ; le Parti pour l’égalité et la justice (PLEJ) ; l’Arc en ciel… ainsi que des personnalités politiques telles que Ladji Traoré, Kadiata Malick Diallo ont appelé à un règlement définitif de la question du passif humanitaire.

Pour le COVIRE ; COVICIM ; les partis politiques cités un peu plus haut ; pour IRA-Mauritanie, pour le groupe des jeunes issus de la communauté arabo-berbère réunis autour de Saleck Ould Najem et pour Touche pas à ma nationalité (TPMN) dirigé par le docteur Alassane Dia comme pour toutes les autres organisations qui ont honoré le meeting de Sebkha de leur présence, le passif humanitaire - appellation par laquelle on désigne les graves violations des droits humains qu’a connues la Mauritanie de 89 à 90 - reste d’actualité quoique le pouvoir en place soutienne le contraire.

Kane Mamadou, président du COVIRE, Kadiata Malick Diallo, Ladji Traoré et Bâ Mamadou Alassane, qui ont pris la parole, ont estimé que le règlement définitif du passif en question passe nécessairement par un devoir de vérité. En d’autres termes la lumière doit être faite sur les violations de droits humains qui ont eu lieu durant les années de plomb qui s’étendent de 89 à 90, et les responsabilités doivent être situées.

Bâ Mamadou Alassane - qui s’est exprimé au nom des FPC, du MPR, de l’UNDD, de l’ADEMA de l’Arc-en-ciel et du PLEJ - a tenu à préciser d’entrée que «pour que le deuil prenne fin dans le futur il faut que certaines conditions soient remplies». «Nous réclamons, dit-il, qu’il y ait un devoir de vérité, un devoir de justice, un devoir de réparation, un devoir de mémoire. Une vraie réconciliation nationale et à ce prix». Selon lui, «vouloir étouffer le problème c’est pas une solution».

SC


Source : Rédaction Cridem

Samedi 3 Décembre 2016
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