A quelque chose malheur est bon



Ils doivent se tordre de jubilation cynique, les détracteurs patentés du colonel Oumar Ould Beïbacar et leurs éternels applaudisseurs aussi zélés que stupides.

Maintenant que le colonel est bâillonné et mis derrière les barreaux, leurs vœux sont en partie exaucés. C’est ce que recherchaient ses sinistres imprécateurs.

A quelque chose malheur est bon : la vie et les épreuves finissent toujours par départager les individus ; faisant fonction de tamis, elles séparent à l’arrivée le bon grain de l’ivraie. Du coup les masques tombent. Impostures et mystifications se volatilisent. Alors les hommes et leurs motivations réelles apparaissent au grand jour.

Nous ne pouvons considérer le contexte global dans lequel intervient l’arrestation du colonel Oumar et les agissements de ses détracteurs sans nous poser les questions suivantes :

1. Qui tire profit de l’arrestation du colonel Oumar Ould Beïbacar ?

2. Les multiples prises de position du Colonel Oumar desservent objectivement qui, le pouvoir ou les Mauritaniens attachés à la justice et au bien-être du pays ?

3. Quand les détracteurs du colonel Oumar Ould Beïbacar, fussent-ils piètres, et leurs groupies embusqués, toujours prompts à applaudir à la moindre imprécation dirigée contre lui — c’est ce qu’ils savent faire le mieux — le couvrent d’avanie et d’imprécations, servent-ils la cause et les intérêts qu’ils prétendent défendre ou servent-ils de fait le régime qui vient de procéder à l’arrestation du colonel Oumar Ould Beïbacar ?

A quelque chose malheur est bon. Nous finirons bien par savoir qui est réellement qui. Nous découvrirons qui, consciemment pour certains, inconsciemment pour d’autres, flirte avec le régime. Par leurs agissements, les vrais agents au service du régime se dévoileront d’eux-mêmes.

Boye Alassane Harouna

28 novembre 2015


Source: Facebook

Dimanche 29 Novembre 2015
Boolumbal Boolumbal
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